Focus sur la lampe Pipistrello, iconique et attachante

La lampe Pipistrello, une icône du design attachante et accessible. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle trône dans le souvenir de tout le monde, ce serait mentir. Pour ma part, point de Pipistrello dans ma mémoire d’enfance. J’ai seulement commencé à m’y intéresser au moment où je me suis intéressée au design, sur le tard donc. Mais peut-être avais-je du « caca dans les yeux« , je ne sais pas comment le dire autrement, car elle apparaît dans de très nombreux films des années 70 à aujourd’hui. Elle fait sa star régulièrement dans les pages des magazines déco. Elle est partout. Je vous propose un focus sur cette lampe culte : petite histoire, renseignements techniques, conseils déco… juste pour le plaisir des yeux.

C’est sans doute pourquoi tant de personnes l’aiment, la désirent et finissent par l’intégrer à leur décor.

Je vous en parle, parce que la lampe Pipistrello est soldée en ce moment sur LightOnline ou La Redoute ou Made in Design. C’est le moment de craquer. Pour les autres, ceux qui se contentent d’admirer – comme moi, parce que cela reste quand même un sacré investissement -,

Design intérieur :  Charlotte Bayart – Photo : Sébastien Hamelin ⌋



Design intérieur : Sophie Hanniet – Photo : Didier Delmas + insidecloset.com – Chez Émilie Olivier

La lampe Pipistrello, une lampe « chauve-souris »

Derrière ce luminaire, se cache la designer et architecte italienne Gae Aulenti. Nous lui devons beaucoup d’autres classiques du design, et aussi, entre autres, l’aménagement dans les années 80 des intérieurs du musée d’Orsay et du centre Georges Pompidou à Paris. C’est dire si cette femme a su s’imposer dans un monde très masculin.

La lampe Pipistrello est éditée en 1965 par la marque Martinelli Luce, toujours détentrice des droits.

La forme de son abat-jour évoque la forme des ailes d’une pipistrelle, ou chauve-souris, « pipistrello » en italien. Très inspirées des formes organiques de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, ses lignes n’en sont pas moins ancrées dans son époque par un travail de l’épure et de la géométrie, ainsi qu’une vraie recherche technologique.

Son abat-jour est en effet composé d’un diffuseur en méthacrylate opale blanc qui diffuse doucement la lumière et qui la rend très agréable. Elle possède une base en métal télescopique à hauteur réglable, d’où son poids (10 kg dans la version grande).


Design : Maison Hand – Photo : Felix Forest


Design : Maison Hand – Photo : Felix Forest


The Socialite Family : ici et ici

Comment adopter la Pipistrello ?

Elle se fait aussi discrète qu’elle s’impose dans un décor, c’est sans doute sa force. Comme toute bonne icône, elle s’intègre à n’importe quel style de décoration : design contemporain, ambiance vintage, scandinave actuel, et même dans l’ancien. La seule chose à prendre en compte est sa dimension.

La lampe Pipistrello existe en deux dimensions. La grande de 86 cm de hauteur est imposante et lourde. Elle est souvent posée par terre comme un lampadaire, tandis que la petite version de 35 cm s’utilise plus comme lampe d’appoint.


Design intérieur : Joannala Ajisto – Projet : Jackie Bar, Helsinki, Finlande


Gae Aulenti a l’idée géniale de mélanger les volutes végétales de l’art nouveau, le formalisme épuré de l’Art déco et des lignes avant-gardistes qui annoncent le design des années 70.



Voir tout l’intérieur d’Ingrid Deuss sur coffeeklatch.be – © Coffeeklatch


Différentes versions

La lampe Pipistrello se décline en noir (mat, brillant et laqué), blanc, rouge, aluminium satiné et nouveauté en cuivre. La version mini plus récente, idéale en lampe de table ou de chevet, a été créée en hommage à sa créatrice, peu de temps après sa disparition en 2012.

Et vous, vous en pensez quoi de cette lampe ? Vous fait-elle rêver ? Avez-vous des souvenirs liés à elle, ou vous êtes comme moi, avec du « caca dans les yeux » !

 


  1. Pierre

    18 juillet

    La Pipistrello a toujours été dans le top 10 de mes luminaires préférés, surtout le grand format avec le pied noir, c’est
    là qu’elle règne sur tout ce qui l’entoure… tout en restant « à sa place » comme vous l’avez si judicieusement fait remarqué.
    Dans les incontournables de Gae Aulenti, n’oublions pas non plus sa table basse à roulettes !

    • Moinet

      22 avril

      Je me suis offert la Pupistrello . J’en rêvais depuis 50 ans . Et chaque matin , mon rêve est présent devant moi . Gae Aulenyi avait également créé une autre lampe dans les années 60 , la Quadro foglio également très belle .

  2. Magali

    18 juillet

    Cc Clémence alors c est comme cela que tu déballe tes cartons..
    Sinon pour ma part je ne suis pas fan de cette lampe mais j aime bien ta suspension vertigo
    Bon deballage

    • Clémence

      20 juillet

      Bonjour Magali,
      Je pars en vacances demain soir et je laisserai mes cartons derrière moi, car je n’en puis plus.
      Et je me réserve quelques après-midi « boulot » comme aujourd’hui qui sont en fait des poses bien venues.

      PS : l’article était prêt depuis la semaine dernière, mais là, je prends du retard pour les vacances. Je ne crois pas que je vais publier tout le mois de juillet août…

      Belle journée à toi,

      Clémence

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