Quand un objet devient culte ? Quand on le voit partout.

Et pourquoi devient-il culte ? Ça tient sans doute à une alchimie entre forme, fonctionnalité et à ce-je-ne-sais-quoi qui dépasse souvent son créateur,

Pour une marque on parlera de produit phare, de meilleures ventes. Il est sans conteste que le lampadaire Twiggy de Mac Salder est un best seller de l’éditeur italien Foscarini. Il est partout, de tous les univers déco et on le retrouve dans des intérieurs incroyables d’un bout à l’autre de la planète.

Pourtant ce lampadaire ne se fait pas remarquer tant ce type de produit, un arc accroché à un support rond se terminant par un abat-jour a été décliné, distribué, vu et revu. Je possède moi même dans mon salon un banal lampadaire noir made in China. J’avoue qu’à regarder de plus près le lampadaire Twiggy de Marc Salder, je me laisserais bien tenter par la chose si le prix ne m’arrêtait pas.

Le  lampadaire Twiggy est vraiment un objet à part. Sa force tient de sa ligne fluide et légère. Sa fine tige semble ployer sous un imposant abat jour. Le génie du designer Marc Sadler est donc d’avoir réussi à rendre ce type de lampadaire léger et discret.
Cet objet qui paraît évident est le fruit de longue recherche. Comment rendre la tige légère ? Comment faire pour qu’elle tienne désaxée sur son pied, un cercle super fin ? Comment diffuser la lumière correctement malgré un abat-jour opaque ? Tout cela est le fruit d’une longue recherche technologique. Twiggy réussit ce tour de passe de passe de concentrer esthétique et fonctionnalité, donc rien de surprenant qu’il ne soit devenu un classique du design.

Il se décline dans plusieurs couleurs. On retrouve le duo noir et blanc qui se glisse dans n’importe quel style, n’importe quelle ambiance et désormais en couleur primaire pour jouer avec sa déco. Il est possible de jouer sur sa longueur, grâce à un kit de prolongation qui peut s’acheter séparément. Il existe aussi en lampe à poser, suspension.

Inspiration déco : In situ le lampadaire Twiggy

Whiting Architects – Photo : Sharyn Cairns

Styling : Nanna Lagerman et photo : Philip Karlberg

revistaad.es – Photo : Diane Hendrikx

bo-bedre.no – Photo : Trine Thorsen + vogue.com.au + architonic.com Photo : Sebastian Arlt

bobedre.dk + Source inconnue + Derek Swalwell portfolio

christopherelliottdesign.com + casadevalentina.com + + Derek Swalwell portfolio

Photo : Jonas Von her Hude + oliverburns.com + Suite Arquitetos via desiretoinspire.net