Outre que nous, on le sait bien que le père Noël n’existe pas et que l’on n’a pas vraiment de justifier par courrier pourquoi on n’a pas été si sage que cela cette année [ Bah oui, est-ce que vous avez sage cette année ? Moi non, pas toujours. ], la question de la liste d’envies est-elle une bonne idée ?

Vous avez déjà dû entendre la question de saison :

« Qu’est-ce que tu voudrais à Noël ? »

En général, quand quelqu’un me la pose ainsi, je sèche. Ne croyez-pas que je n’en ai pas des envies. J’en ai plein ma hotte, mais depuis que je suis grande et que j’ai parfois des sous sur mon compte en banque quand j’ai envie de me faire plaisir, je n’attends pas le père Noël.

J’ai une liste d’envies à moi qui varient en fonction des saisons, des humeurs. Je ne peux évidemment pas succomber à toutes mes envies, heureusement sinon je finirais par ressembler à une vilaine petite fille gâtée. Je n’entretiens toutefois pas de frustration, car parfois, je m’autorise un craquage [ ou une virée chez Emmaüs, où je reviens avec plein de « bonnes affaires » ]. En réalité, j’aime bien avoir des envies, d’en rêver, d’économiser et de finir par succomber à autre chose ! Ou d’oublier que j’avais vraiment, vraiment, très, très envie de ça.

Cette liste reste dans ma tête [ et je n’ai pas envie forcément de la partager ]. Cela va de simples bricoles à des trucs bien plus inaccessibles, mais chaque envie en dise pas mal sur qui je suis.

Alors, faut-il écrire sa lettre au père Noël ?

[ Je vous la fais façon presse féminine. N’hésitez pas à me compléter avec humour. ]

Bref, ne m’écoutez pas, faites bien ce que vous voulez. Je me suis bien amusée à voir mon fils découper les catalogues de Noël et les ranger soigneusement dans une boite à chaussure. Finalement, j’ai pris un malin plaisir à constituer la mienne à partir de « Pin » [ On grandit ! ]. Je vous envoie donc ma liste qui vous en dira long sur ce que j’aime et qui j’espère vous inspirera dans votre recherche d’idées cadeaux. On ne sait jamais [ Tu m’entends, père Noël ! ]