J’avais envie de vous montrer cette maison à São Paulo dont je trouve la décoration libre et gaie. Elle ne ressemble pas à celle de Mauriccio Arruda (voir Une maison nichée dans les favelas par Mauricio Arruda), mais nous y retrouvons ce même esprit de modernité éclectique, la transgression des genres. Il s’agit de la maison de Renata Paternostro, qui après cinq passés à Rio de Janeiro a eu envie de revenir dans son quartier d’enfance à São Paulo. Elle y a déniché cette petite maison de 98 m2 qui n’était pas en très bon état, et a demandé à l’architecte Francisco Calio de l’aider à la rénover à moindres frais.

Le décor dans son ensemble est traité de façon brutaliste avec une palette de matériaux, inspirés du style industriel. Nous retrouvons la combinaison de murs blancs, et de béton ciré gris, brut, au sol et dans le traitement de la cuisine. Le noir sert d’élément contrastant qui donne de la profondeur aux espaces et du caractère. Ce qui fait le charme de cet intérieur, si nous pouvons parler de « charme », ou alors « charme brut », est la sélection éclectique d’objets et de mobilier.

Nous retrouvons en effet, un choix d’objets design assez pointus comme la chaise Fresh Fat de Tom Dixon (la chaise en plastique transparent) ou encore cette bibliothèque en métal ronde. Il y a aussi des œuvres d’art, et aussi des meubles chinés. Ce mélange d’objets design et de touches de couleurs vives donne à ce petit intérieur une ambiance cool et jeune.

 

| Vous remarquerez la télévision positionnée sur un mur noir, une astuce que vous pouvez retrouver dans cet article : Comment intégrer sa télé dans son salon, sans que cela fasse tache ?

| Ici, c’est la table basse, avec un plateau en verre posé sur des piles de magazines. Une bonne idée, même si nous pouvons nous demander comment récupérer le magazine qui est posé en dessous ?

| Là, c’est le bidon Chanel n°5 que j’aime beaucoup…

| La liaison entre le sol noir et le placard noir est une bonne idée, simple, peu chère à mettre en œuvre pour un résultat qui fonctionne bien, à condition d’aimer le noir.

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